Voir aussi : Impédance
d'une bobine - la réactance
- Application du tableur
: formule de Thomson - Le circuit série
LC à la résonance - Impédance
- Le circuit bouchon, circuit résonant
parallèle - Le coefficient
de surtension d'un circuit bouchon - Sélectivité
et bande passante d'un circuit - L'abaque
de Smith -
Le circuit RLC parallèle
Il se compose d'une résistance
R, d'un condensateur C et d'une self L branchés en parallèle.
Il arrive que l'un de ces trois éléments manque
ou soit négligeable : on peut donc rencontrer quatre cas
symbolisés sur la figure ci-contre. Exemples :
(1) circuit bouchon amorti par une résistance pour diminuer
sa sélectivité.
(2) circuit bouchon idéal
(3) circuit RC
(4) self shuntée par une résistance.
Dans ces quatre cas les composants sont considérés
comme parfaits : les connexions n'ont pas d'inductance, il n'y
a pas de capacités parasites entre les composants, le condensateur
n'a pas de pertes et la self a une résistance nulle.
Calcul de l'impédance d'éléments
en parallèle
La résistance équivalente à deux ou plusieurs
résistances pures R en
parallèle peut se calculer avec la formule :
La méthode est identique pour des réactances
:
Par contre R et X se trouvant sur
des axes différents (voir figure ci-contre) il n'est pas
possible d'utiliser exactement la même formule, c'est pourquoi
Z (l'hypoténuse du triangle rectangle dont les autres côtés
sont X et R) doit être calculée à l'aide du
théorème de Pythagore.
Lorsque plusieurs éléments résistifs et réactifs
sont branchés en parallèle on commence par calculer
la réactance X équivalente aux éléments
réactifs en affectant par convention un signe - aux réactances
capacitives et un signe + aux réactances selfiques puis
la résistance R équivalente aux éléments
résistifs. On peut alors calculer l'impédance du
circuit à l'aide de la formule :
Cas de deux éléments
en parallèle
Prenons l'exemple du circuit (4) comportant une résistance
R en parallèle avec une bobine (supposée parfaite)
d'inductance L.
Utilisation des conductance, admittance
et susceptance
On a intérêt à utiliser cette méthode
lorsque qu'il y a plus de deux éléments en parallèle.
La conductance G (en mho)
est l'inverse de la résistance R (en ohm).
L'admittance Y (en siemens) est l'inverse
de l'impédance Z (en ohm).
La susceptance B (en siemens) est l'inverse
de la réactance X (en ohm).
Ces grandeurs sont utilisées pour faciliter les calculs
d'éléments en parallèle. Ainsi la formule
ci-dessus peut être écrite :
Exemple : calcul de l'impédance
du circuit parallèle RLC
La méthode suivante peut être utilisée pour
chacun des circuits schématisés ci-dessus.
La susceptance B est la somme des susceptances en affectant le
signe - aux susceptances capacitives.